Cette donnée varie selon les revenus et les charges supportées, le taux d’emprunt proposé et la durée du prêt. Pour déterminer le montant de remboursement maximal autorisé, il suffit de prendre les revenus moyens nets et d’en retenir 33 %. Le taux d’endettement global (comprenant tous vos crédits) ne doit pas dépasser 1/3 des revenus de l’emprunteur, selon les lois de protection du consommateur. C’est également un ratio prudentiel.
Il convient ensuite de cumuler les charges supportées (frais de garde d’enfant, impôts, autres prêts en cours, etc.), pour être sûr de pouvoir assurer le remboursement du prêt que l’on s’apprête à souscrire.
Les taux de crédit dépendent des taux des marchés financiers, eux-mêmes influencés par les taux directeurs de la BCE (Banque Centrale Européenne). Ils varient également en fonction de la banque sollicitée et de son positionnement concurrentiel.
Une règle simple et logique : plus le taux sera faible, plus il est possible d'emprunter. C’est pourquoi il convient d’être attentif au taux d’emprunt car il conditionne en partie le montant de votre projet :
Les taux des emprunts proposés par les banques commerciales dépendent du taux de la BCE (appelé aussi taux directeur) et des taux auxquels elles empruntent sur les marchés financiers. Ils sont donc directement corrélés aux taux pratiqués sur les marchés et varient également suivant la concurrence plus ou moins intense entre les banques.
Le taux fixe permet à l’emprunteur de connaître dès la souscription du prêt toutes les modalités de remboursement de son prêt.
Mais les modalités en elles-mêmes ne sont pas forcément identiques pendant toute la durée de l’emprunt.
En effet, les mensualités du remboursement peuvent être :
Le prêt à taux fixe est un élément de sécurité qui permet à l’emprunteur de se projeter dans l’avenir. Cependant, ses marges de manœuvre seront réduites en ce qui concerne la gestion de son crédit. Par exemple il ne pourra bénéficier d’éventuelles baisses de taux.
L’option de minorer ou majorer sa mensualité n’est possible que s’il a souscrit la possibilité d’introduire des “échéances modulables”. Cette faculté permet également d’augmenter la mensualité du prêt, si l’emprunteur peut le supporter, en réduisant ainsi la durée et donc le coût de l’emprunt.
Un gain financier peut venir d’une meilleure gestion de ses remboursements !
Ce type de taux peut varier à la hausse comme à la baisse en fonction d’un indice de base, généralement un taux d’intérêt directeur (l’Euribor 1 mois ou 1 an). Ces derniers sont par définition variables.
La variation s’applique de deux manières en fonction du contrat :
Les banques ont mis en place des “garde-fous” appelés taux d’intérêt “capés” pour limiter par un plafond une éventuelle augmentation trop importante des mensualités et sécuriser le crédit. Les taux variables ou révisables sont attrayants car souvent inférieurs au taux fixe proposé par la banque. Ils représentent néanmoins un certain risque, en particulier sur les emprunts courant sur de nombreuses années, car il est impossible de prévoir à long terme les évolutions des taux d’intérêt. Le recours aux taux capés permet de limiter le risque.
Il existe une situation pour laquelle les prêts à taux variables (ou révisables) sont très intéressants : quand l’acheteur est certain de rembourser son crédit à court terme (par exemple par une rentrée d’argent attendue – héritage ou autre). Il bénéficie alors du différentiel de taux d’intérêt avec un risque faible, tout en étant le plus souvent exonéré de pénalités de remboursement anticipé.